panoramique, 12 Nov 2023 13:30-15:00

La pauvreté progresse en France et l’aide aux plus démunis se développe essentiellement sur la base du bénévolat. Depuis 2016, la loi interdit de détruire les denrées alimentaires et impose de donner aux associations d’aide alimentaire les produits proches de la péremption ou jugés comme invendables par les producteurs ou distributeurs. En contrepartie de ces dons l’État octroie des déductions fiscales.
Les associations d’aide aux plus démunis font face à une forte augmentation du nombre de bénéficiaires et se substituent bien souvent aux services sociaux. Elles sont aujourd’hui dans une situation telle qu’elles réduisent les denrées distribuées ou refusent des personnes qui devraient bénéficier de l’aide alimentaire.
Pourtant elles reversent la TVA à l’État, administrent pour le compte de l’État des aides sociales en nature et assument la responsabilité de valider les reçus fiscaux de ces généreux donateurs.
L’ampleur des aides distribuées, les sommes défiscalisées et les mécanismes d’optimisation fiscale associés alertent les acteurs associatifs qui « gèrent » la crise alors que d’autres en profitent.
Le fonctionnement du Fonds Social Européen n’est pas exempt de critiques comme le montreront nos intervenant-e-s.