auditorium 300, 13 Nov 2021 17:30-19:00

Après l’état d’urgence prolongé dans les affaires terroristes et les attentats de 2015, la France connaît maintenant l’état d’urgence sanitaire avec des limitations exceptionnelles dans la liberté de circuler, celle de se rassembler. Durant cette période on a pu avoir le sentiment que les fonctionnaires de police faisaient la loi. Limitations de circulation, contrôle des pass sanitaires, le but est-il de réduire les risques d’exposition ou de pallier le manque de moyens et d’anticipation ? Le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel semblent se satisfaire des atteintes, considérées comme exceptionnelles, aux libertés fondamentales au nom de la sécurité sanitaire après celle de la lutte contre le terrorisme ? Quelle est la limite de l’acceptable, l’a-t-on déjà été franchie ? Ces situations sont-elles des alertes dans une démocratie et sont-elles perçues comme telles ?