Salle Librairie, 24 Nov 2019 13:30-15:00

Procès France Télécom, vague de suicides dans la police, à la SNCF, à l’inspection du travail, chez les agriculteurs … la liste n’est pas exhaustive.
Autant de suicides qui ont pris valeur d’alertes. Lorsque des personnes décident de mettre fin à leurs jours sur leur lieu de travail ou à cause de leur travail, est-ce l’expression d’un mal être ou une alerte ?
Le tableur, outil de gestion généralisé, est-il un écran qui masque la dimension humaine ? La pression de l’objectif rend-elle la hiérarchie inconsciente des possibles dégâts humains ? Le risque de chômage accentue-t-il les risques de suicides ?
Des salariés fragiles ou fragilisés ? Le mal être vient-il de l’entreprise ou du modèle économique y compris pour les indépendants ? L’entreprise révèle-t-elle au contraire un mal généralisé dans la société ?
Autant de questions qui, devant l’augmentation du nombre de suicides sur le lieu de travail, imposent de réfléchir en urgence sur l’origine et les responsabilités ? Les suicides nous interrogent sur la fonction même du travail et le rôle des entreprises.
Au-delà de ces interrogations, quelles actions et quelles dispositions préconiser, pour ne pas devenir victime de son activité professionnelle ?