auditorium 140, 14 Nov 2020 13:00-14:00
Dès 2005 on pouvait lire dans un rapport parlementaire « Une réflexion est engagée au ministère de l’économie et des finances pour examiner les conditions dans lesquelles des accords pourraient être passés avec des industriels afin que ces derniers se dotent des machines-outils nécessaires à la fabrication, dans un délai extrêmement rapide, de plusieurs millions de masques. » Pourtant 15 ans après les stocks de masques ont disparus, ont été détruits. On lisait dans le même rapport la déclaration du ministre de la santé de l’époque : « L’épidémie de SRAS, plus que toutes les autres semble-t-il, a montré à quel point la survenue d’une infection inconnue – j’insiste sur le mot « inconnue » -, capable de se diffuser en quelques semaines sur la planète, grâce aux moyens de communication modernes, pouvait répandre la peur, déstabiliser les sociétés et les systèmes de santé les plus évolués. ». On est donc loin de la version de la surprise et la situation révélée par la pandémie constitue bien une alerte sur les mesures de précaution et de prévention en jetant une lumière crue sur les politiques publiques en matière de santé.