Salle Librairie, 23 Nov 2019 13:30-15:00

Les convocations de journalistes par la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI), leurs gardes à vues, les agressions verbales ou physiques dont ils sont victimes, venant de personnalités politiques, de la force publique ou de la population posent la question de savoir si les journalistes peuvent aujourd’hui exercer librement leur mission d’information. Les poursuites judiciaires engagées à l’encontre de leurs publications sont souvent qualifiées de « procédures bâillons ». En pratique, est-il encore possible pour les journalistes de publier des informations sensibles, dans quels médias, sous quelles conditions ?
Y-a-t-il une sacralité du journalisme, des journalistes et peut-on critiquer les pratiques de certains journalistes ? Existe-t-il un pouvoir des médias ? Quelles obligations s’imposent aux journalistes et aux propriétaires des médias ? La relation entre lanceurs d’alertes et journalistes fonctionne-t-elle et comment ?