Salle Panoramique, 12 Nov 2022 13:30-15:00

La Corse vit essentiellement du tourisme mais c’est saisonnier. La Corse est une des régions les plus pauvres de France métropolitaine avec 18,5 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté mais c’est le Sud. La Corse, c’est un crime organisé, mondialement connu, fortement développé sur l’île depuis une trentaine d’années et agissant jusqu’à il y a peu, hors de ses frontières. On imagine un univers criminel peuplé de « déviants » hors de la société. Finalement, la Corse c’est loin, ce n’est pas notre quotidien… et les stéréotypes nous envahissent.
En Corse, 340 000 citoyens vivent au quotidien d’énormes dysfonctionnements démocratiques et administratifs : la santé, la justice, l’indépendance de la presse ne sont pas au rendez-vous. Les richesses sont de plus en plus concentrées, comme pour rattraper un retard avec la situation du continent… Les atteintes à l’environnement suivent le même chemin.
La tentation est grande de renvoyer les citoyens à leur responsabilité individuelle. Pourtant, depuis une dizaine d’années, des citoyens alertent : corruption des milieux politiques et économiques, criminalité environnementale, fraudes aux subventions agricoles… 2 collectifs « antimafia », des associations de préservation de l’environnement et de lutte contre la corruption réclament des mesures à l’État et aux élus locaux (Collectivité de Corse, parlementaires, députés européens, maires)
Quelle sont les réponses de l’État et des élus en application du principe fondamental qui édicte que «La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.» ? C’est toute la queestion.