Antoine BOUDINET

Antoine Boudinet a eu la main droite arrachée par une grenade GLI-F4 le 8 décembre 2018 à Bordeaux lors d’une manifestation des « gilets jaunes ». Il dresse un constat : « Les violences policières ne datent pas du mouvement des Gilets Jaunes. Elles avaient lieu bien avant dans les quartiers… et c’est triste à dire mais il a fallut qu’on tape sur les blancs pour qu’on s’en empare. Les violences policières ont été mises sur le devant de la scène, on ne parle plus d’actes isolés mais de violence d’État, de violence systémique, ce qui est une grande avancée. Mais sur les plateaux télés on entend que la France est un exemple pour le maintien de l’ordre… en réalité c’est un exemple pour la répression ».

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